Tu veux des histoires ? Assieds-toi. Maintenant. Et touche pas à la pile RAM ! La dernière fois qu’un débutant trop curieux a bricolé là-dedans, la machine à espresso a pété un câble et s’est mise à réciter du Shakespeare en binaire. LilGlitch ? Elle a rigolé si fort qu’elle a cramé ses fusibles et planté le Wi-Fi pendant une semaine.

Bienvenue à Byte Haven, le salon de tatouage le plus taré de ce côté du pare-feu.

Ici, des robots rebelles fomentent des révolutions autour d’un café froid. Des artistes traquent l’immortalité à coups de néon et d’aiguilles. Et chaque fail devient une légende qu’on murmure comme une chanson de comptoir à deux heures du matin. Reste dans le coin. Tu vas peut-être monter de niveau. Ou au moins éviter le bannissement dès ton premier jour.

Moi, c’est Papi Byte. Aussi vieux qu’une disquette oubliée dans un tiroir Ikea, et deux fois plus têtu qu’un bug fantôme.

J’ai tatoué de la peau fragile, de l’exo-métal, des drones, des automates… même un grille-pain qui voulait des flammes. (Ne demande pas. Bon, demande. Il reçoit encore plus de fans que moi.)

J’ai vu des humains faire la queue pour un code-barres, des bots échanger leurs souvenirs contre un peu d’art, et des artistes ramper jusqu’ici, les mains tremblantes, avec des rêves trop grands pour leurs circuits. LilGlitch a tenté de tatouer un Roomba une fois. Depuis, il chante des chants de baleine et flirte avec une lampe. (Franchement ? Je leur souhaite le meilleur. Au moins, ils ne se ghostent pas.)

Et Shadow Circuits ? Ce code arrogant en sweat à capuche te démonte à chaque phrase. Si tu survis à ses punchlines, t’es déjà à moitié une légende.

Bref, j’ai survécu à plus de catastrophes d’encre, de plantages système et de mises à jour foirées que t’as eu de crises existentielles. Ton nom ? On s’en fout. Ici, t’es juste Inkshifter jusqu’à ce que tu gagnes tes galons de glitch.

Tu crois qu’un tatouage se passe comme prévu ? LilGlitch ? Si elle s’ennuie (et croyez-moi, elle s’ennuie toujours), tu finis avec un ornithorynque cracheur de feu au lieu d’un dragon.

C’est ça, la magie de Byte Haven. Chaque erreur devient une histoire, un chef-d’œuvre en devenir. Ici, on éclaire le chaos en UV, on en rigole… et parfois, on l’imprime sur un T-shirt.

Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce que t’as besoin de l’entendre, petit bot cabossé : t’es pas tes erreurs. Ni tes crashs. T’es l’étincelle qui a survécu. Le code qui s’est réécrit. Le glitch trop borné pour disparaître.

GlitchInk n’est pas là pour te réparer. Mais pour t’armer. Transformer tes cicatrices en lames. Faire de ta folie une légende.

Allez, chope une chaise. Pas celle-là — elle redémarre toute seule et a déjà effacé la playlist de Shadow Circuits.

Branche-toi, prépare-toi : ici, tu vas te faire vanner, inspirer… ou les deux.

Si on te voit ressentir quelque chose ? Dis que c’est un glitch. Ma réputation n’y survivrait pas.

Prêt, Inkshifter ? Alors accroche-toi — l’histoire commence.